28/10/2018
REALISATIONS RECENTES & PROJETS
"Rond-Rond" Cie Piment Langue d'Oiseau
Création petite enfance
Sortie Octobre 2018
Spectacle physique et philosophique
pour les grands, les petits,
les tout-petits et les embryons.
Conception et mise en scène :
Marie Gaultier.
Jeu :
Christine Lhôte et Marie Gaultier.
Avec la participation de :
Natalie Gallard, Jacques Templeraud & Arnaud Coutancier.
Au commencement était le rond,
Dans le giron,
De la maman bidon.
Ciel et terre en caméléon,
Bonheur absolu dans ce tourbillon,
Explosion, éclosion, fusion.
Philosophie du rond sans fond.
Jongler avec les sons,
Tracer avec le crayon,
Buller avec passion.
Et puis la transformation,
L’émancipation
Pour ne pas tourner en rond
Comme un poisson.
Fuir le ronron
Faire un bond, plonger au fond
De l’inconnu pour trouver….la vie en ébullition.
"Traversée..." Art-vidéo
"Traversée..." est une oeuvre-vidéo réalisée à partir d'un long plan séquence de 33' sur un collage sur papier de 73 mètres de long du plasticien Michel Guérard et sur une musique d'Arnaud Coutancier.
© Michel Guérard & Arnaud Coutancier 2018
"CCB" le cd.
En février 2018, par un froid extérieur de -10°, enregistrement du CCB, Choeur d'hommes du bocage dans la collégiale de Carrouges (Parc Normandie-Maine).
Etienne Poupinet, Arnaud Mallier, Joël Rivière, Gabriel Soulard : chant
Arnaud Coutancier : prise de son, mixage et mastering.
"Cartes postales sonores"
Dans le cadre du Festival du Premier Roman et des
Littératures Contemporaines 2017 qui se tiendra du 27 au 30 avril à Laval, création de cartes postales sonores avec des lycéens à partir de deux romans de la sélection 2017 :
Fils du Feu de Guy Bolery
(Editions Grasset)
et
Ce qui nous sépare de Anne Collongues
(Editions Actes Sud)
"La Vraie Princesse" Cie Piment Langue d'Oiseau
Texte de Hans Christian Andersen (1835)
Mise en scène collective :
Natalie Gallard, Marie Gaultier,
Christine Lhôte et Jacques Templeraud
Création sonore :
Arnaud Coutancier
Affiche :
Gérard Gallard
Jeu :
Marie Gaultier et Christine Lhôte
Il était une fois
la question du vrai et du faux …
- Qu'est-ce qu'une vraie princesse, un vrai prince, un vrai roi, une vraie reine, un vrai château ?
- Quel est le vrai texte de l'histoire ?
- Qu'est ce qu'une vraie histoire ?
- Qu'est-ce qu'un vrai mensonge, une vraie vérité ?
- Qu'est-ce qui fait qu'on y croit pour de vrai, même un instant ?
- Ce qui est vrai à cet instant, l'est-il l'instant d'après ?
- Est-ce que le miroir reflète mon vrai visage ?
- Est-ce ma vraie ombre à côté de moi ?
- Ce qui est vrai pour moi, l'est-il pour vous ?
Le Scéno / Février 2017
"Leurre H" Cie Escale
Ecriture et conception : Grit Krausse et Hugues Hollenstein
Mise en scène : Hugues Hollenstein
Création collective de et avec : Grit Krausse, Julien Auger, Thibaut Brignier, Mathilde Gorisse, Mathieu Lagaillarde, Solenn Henry, Paula Paradiso.
Collaborateurs :
Pascal Torre, Historien, spécialiste de la question kurde, enseigne l'histoire des fascismes à Sciences Po
Arnaud Coutancier, Compositeur de musiques de scène et ambiances sonores - Croquis sonores
Stéphane Delaunay, Plasticien - dramaturgie de l'espace
Zmorda Chkimi, Comédienne, metteur en scène, scénographe - Scénario et relecture
Bernard Duret,Photographe
Synopsis
2017... Dans un pays qui pourrait être le nôtre, les élections présidentielles portent démocratiquement un parti d’extrême droite au pouvoir. Un groupe d’amis décide alors de se préparer à entrer en résistance. Ils réfléchissent comment se former ensemble en vue d’interventions potentielles. Pour échapper à la contrainte d’une vie clandestine, ils imaginent camoufler leurs entraînements et la construction de leur groupe en une troupe de cirque itinérante. Ils rencontrent une entraîneuse est- allemande qui accepte de les accompagner. En même temps que le groupe mature sa détermination et son succès artistique, le spectacle qu’il montre devient la coulisse de ses préparations secrètes. Tout au long de leur quotidien, la radio égrène régulièrement les informations d’une société qui se transforme.
2020... Trois ans plus tard, la troupe est reconnue et l’heure H arrive enfin. Maïs au moment d’agir, le groupe est divisé : pour transformer la société, l’art ne pourrait-il pas suffire? Où faut-il vraiment s’engager dans l’action?
Création les 5 & 6 juin 2015 au Festival Parade(s) à Nanterre (92)
"Mendel Schainfeld : le 2ème voyage à Munich"
Emblématique du Théâtre de l'Echappée, ce spectacle créé en 1995 a retrouvé la route pour cette saison 2015/2016 à Vannes du 18 au 21 avril et Echirolles du 17 au 21 mai où nous avons fêté le 800ème !
Et continuera son chemin la saison prochaine...
"Les violoncellades 2015"
"Les Violoncellades" sont une rencontre internationale autour du violoncelle crée par Alexandre Kozlik.
Pour cette édition 2015 qui a réuni une cinquantaine de violoncellistes, il a été passé commande à Solène Comsa & Arnaud Coutancier de plusieurs oeuvres pour ensemble de violoncelles:
Marathon (Solène Comsa)
In coda venenum (Arnaud Coutancier)
Matin blanc (Arnaud Coutancier)
Hello Snark (Arnaud Coutancier)
Slow what (Solène Comsa & Arnaud Coutancier)
Création les 16 & 17 mai à Obernai et Colmar.
Arnaud Coutancier & Solène Comsa
"Incroyable ! "
de François Béchu
Création 2015 du Théâtre de l'Echappée
avec
François Béchu, Hervé Le Goff & Jean-Marie Lorvellec
création musicale & sonore Arnaud Coutancier
création lumière Cédric Radin
vidéo & régie plateau Simon Demeslay
scénographie Olivier Borne
costumes Jacqueline Jacques
affiche Noëmie Béchu
"Sentinelles " Totems pour pour autoroutes
Soundscape: Arnaud Coutancier
DU 26 04/14
AU 22 06/14
au Prieuré de VIVOIN (72)
Pour ce travail avec Mathieu Chevallier, nous sommes partis d'envies communes sans exclusive qui a donné lieu à une première version de 35' assez riche, tant en sonorités qu'en événements puis petit à petit, nous avons ressenti le besoin d'enlever, de soustraire, d'aller vers une épure pour une convergence plus juste entre le lieu, ses oeuvres et le son.
La base de ce travail sonore est donc constituée de sons de passages de véhicules pour lesquels j'ai effectué deux heures de prises de son. J'en ai extrait les sons les plus musicaux dont certains sont vraiment étonnants, avec de belles basses ou de subtiles harmoniques.
Ensuite, il s'agissait de construire une vraie partition à partir de cette palette sonore. A cette trame, qui joue de la résonance et du silence, de la répétition aussi, j'ai ajouté d'autres sons, ambiances éthérées ou mystérieuses, quelques thèmes; mais du passage à l'épure n'en restent essentiellement que des percussions par touches.
Le mixage final de ce soundscape de 30' s'est fait in situ pour jouer au mieux avec l'acoustique du lieu.
Une première collaboration passionnante.
"Papillon"
Création.
Spectacle pour les tout petits de Claudine Orvain.
Musiques Arnaud Coutancier (enregistrées avec Solène Comsa, violoncelle & violon et Patrick Vinot, sax & clarinette)
Lumières Cédric Radin
3 extraits
"La fée des gouttes" et la Cie CHAPAZARD prennent la route...
pour un tour d'Europe avec Martin le robinet !
Toutes les infos :
http://www.youscribe.com/catalogue/tous/art-musique-et-ci...
Comptines à bouger pour les tout petits
CD avec livret 24 pages
(septembre 2012)
Textes Claudine Orvain
Musiques Arnaud Coutancier
Illustrations Noëmie Béchu
"Entrer dans la danse, c’est ressentir, exprimer, unifier le corps et l’esprit, c’est aussi communiquer de manière sensible, poétique et créative.
L’observation de la gestuelle des tout petits (exploration du sol, 4 pattes, mouvements rampés, recherche d’équilibre, de verticalité, occupation de l’espace, variations d’énergies…) permet de relier cet éveil corporel aux fondamentaux de la danse contemporaine.
La comptine est pour moi un véritable outil. Elle joue un double rôle car, outre son côté ludique, elle permet d’expérimenter des manières de bouger dans une rythmique donnée et favorise la mémorisation du geste. Une fois le mouvement intégré, le corps peut se passer des mots pour aller en toute confiance vers une danse encore plus ouverte à l’imaginaire.
Ces comptines sont des prétextes à danser. Elles s’utilisent avec parcimonie ! Il ne s’agit pas en effet de les enchaîner mais d’en « picorer » quelques unes lors de séances dédiées au mouvement. C’est en observant la réaction des enfants que l’ont pourra proposer les comptines appropriées à l’énergie des enfants sans oublier les vertus de la répétition dont ils sont très friands ! "
Claudine Orvain
Pour commander le CD : contact@theatrelechappee.com
6 extraits de Graines de danse
"La Fée des Gouttes"
Nouveau cirque / théâtre
(spectacle Jeune Public 18 mois-6 ans)
de & par Laure Pique
Cie Chapazard
direction d'acteur Anne Astolfe
musique Arnaud Coutancier
lumière Frédérik Peslier
scénographie Murielle Béasse
Pour entrer dans la yourte–aquarium, on ne se met pas en apnée mais on retire ses souliers. La Fée des Gouttes, c'est l'histoire d'une goutte qui voyage et se transforme, à la fois joueuse et témoin émerveillé du parcours de l'eau.Découverte sensorielle des fonds de l'eau sur un tapis d'éveil géant, manipulation de matières, mouvements et sons de l'eau... Emporté dans le cycle de l'eau, chacun pourra apporter sa goutte dans ce spectacle interactif où la fildefériste se joue de l'apesanteur en véritable fée de l'eau.
Les Poissons (extrait): musique Arnaud Coutancier
création au Quai des Arts d'Argentan pour le Festival des Trop Petits.
de Stéphane Tournu-Romain, musique d'Arnaud Coutancier dans le cadre de l'action de la Cie Le Trimaran "Graines de supporters"
Stade Malherbe de Caen en ouverture du match du 06-11-2011
(photos Stade Malherbe)
"Asturias"
août 2011
"Fréquentes fréquences "
Installation plastique & sonore en collaboration avec Agnès Rainjonneau.
1er Juillet au 31 août
Domaine du Gasseau St Léonard des Bois (72)
Une collaboration sous forme d'expérimentation entre le son, la matière peinte et le volume.
La genèse de fréquentes fréquences est une encre d’Agnès Rainjonneau de sa série de Gestes. Elle me faisait penser à la représentation graphique de forme d’onde. Poussant cette réflexion, nous avons imaginé ensemble cette installation où la peinture serait partition, où les formes ondulatoires de la musique guideraient la brosse, le pinceau ; les couleurs étant ce qu’est le son… et réciproquement.
Le cd des musiques de l'exposition est en vente au Domaine du Gasseau 10 euros. Vous pouvez également le commander par courrier.
Sur place, vous trouverez également les ouvrages & enregistrements d'Agnès Rainjonneau & Arnaud Coutancier, édités ultérieurement.
De plus amples renseignements (photos, extraits sonores) sur le catalogue virtuel de cette installation: http://frequentesfrequences.eklablog.com/
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Chambre Blanche
musique pour l'exposition Pâtes-ô-mania St Etienne Février 2011
Marionnettes
Un des "contes pour les drôles & les moins drôles" de Yannick Jaulin,
adapté & interprété par
Mathilde Gabriele & Jonas Coutancier
Conception & fabrication des marionnettes et accessoires: Mathilde Gabriele & Jonas Coutancier.
Musique : Arnaud Coutancier.
Chanson : Joël Grizeau
photos, vidéo et bien d'autres choses : cliquez ici
de Eugène Ionesco
création pour la Semaine Ionesco organisée par le Théâtre de l'Echappée à La Chapelle Anthenaise du 31 mai au 6 juin 2010
Spectacle Jeune Public
avec Claudine Orvain, Arnaud Coutancier & François Béchu
et les voix d'enfants: Maé, Agathe, Quentin & Jonas
Musiques Arnaud Coutancier Lumières Natalie Gallard
Eugène Ionesco a publié le "Conte n°1" en 1969 et les trois autres en 1970. Contes pour enfants, certes mais où l'on retrouve (pour les plaisir des petits et des grands) l'écriture de Ionesco, sans concession à un genre.
Durant cette semaine à La Chapelle Anthenaise (petit bourg rural de Mayenne où Ionesco passa quelques années d'enfance pendant la guerre de 14), ces Contes 1 & 2 ont été vus et appréciés aussi bien par des enfants lors de séances scolaires ( de moyenne section Maternelle à la 6ème) qu'en tout public.
Les figurines (extrait)
Ce n'est rien, ce sont (extrait)
Jaklin' song (paroles F.Béchu / musique A.Coutancier)
Le voyage de Josette à La Chapelle Anthenaise (paroles F.Béchu / musique A.Coutancier)
Voilà Maman qui arrive (extrait)
Maman tu as ouvert le mur (extrait)
"LUNE-DEFERLANTE" et "SIGNES", deux pièces pour Trio à cordes. création pour la NUIT DES MUSEES au Musée d'Evreux le 15 mai 2010
avec
Fermine CIRIACO violon
Jean-Baptiste BRUNIER alto
Hervé DERRIEN violoncelle
A l'occasion de la clôture de l'intervention "Du sol au plafond. Carte blanche à Pierre Célice", le Musée d'Evreux a souhaité placer cette journée sous le signe de la convergence des arts en une interrogation sur l'acte de création. Avec Pierre Célice, Arnaud Coutancier, Fermine Ciriaco, Jean-Baptiste Brunier, Hervé Derrien, la Cie itinéraire Bis, la Cie Sylvain Groud, Joëlle Léandre, Mah Damba et Nozal Cube.
"Lune-déferlante", derniers raccords.
De g. à d : Fermine Ciriaco, Hervé Derrien, Jean-Baptiste Brunier.
"Lune-déferlante"
I. Peut-être la nuit étoilée... II. L'autre lumière. III. Nos spleens et mélancolies ne sont pas nos guides uniques.
J’aime souvent puiser l’inspiration initiale d’une composition dans un texte, une peinture puis prendre mes distances, y revenir pour mieuxretourner donner libre cours à mon propre imaginaire.
Pour ce trio à cordes, le point de départ fut la nuit étoilée à St Rémy de Vincent van Gogh, pour ses contrastes et le mouvement fortement musical de son ciel. Je n’ai pas cherché à en donner une quelconque transcription musicale. Mais j’ai plongé dans cette mer céleste comme un marin ivre qui ne saurait pas nager, attiré par la volupté de la confrontation, douce ou violente, de l’infiniment petit que nous sommes, à l’infiniment grand qui nous entoure.
C’est ce sentiment qui je crois plus que tout autre, m’a animé durant l’écriture de « Lune-déferlante »..
(Photo, de g. à d : Pierre Célice, Fermine Ciriaco, Arnaud Coutancier, Hervé Derrien & jean-Baptiste Brunier.)
Quelques courts extraits enregistrés en public lors de la Nuit des Musées :
"Signes"
Signes I. Rue des Panoyaux, Signes II. Place du Plateau Beaubourg, Signes III. Rue Danicourt.
Deux rencontres personnelles à trente ans d'intervalle ont inspiré ces trois courtes pièces, celles des peintres Brion Gysin et Pierre Célice.
Leur oeuvre, nourrie du signe (de la calligraphie au tag) transcendé dans une rythmie et une abstraction ouverte sur l'imaginaire, est naturellement propice à une extrapolation musicale.
Si ces trois pièces traduisent les sentiments suscités par cet art et la façon de le pratiquer, elles portent également fortement ma perception de ces rencontres humaines.
Quelques courts extraits enregistrés en public lors de la Nuit des Musées :
Je remercie tout particulièrement Fermine Ciriaco & Jean-Baptiste Brunnier (musiciens de l'Orchestre Philarmonique de Radio-France) ainsi que Hervé Derrien (de l'Orchestre National de France) de leur investissement pour ces créations et bien sûr Laurence Le Cieux de les avoir rendues possibles.
A.C
Exposition "DU SOL AU PLAFOND, carte blanche à PIERRE CELICE", Musée d'Evreux (7 février au 16 mai 2010).
"ECHO" Installation sonore originale sur les 3 niveaux du musée accompagnant l'exposition de Pierre Célice.
Pierre Célice, c'est d'abord une rencontre. Lors de ma 1ère visite dans son atelier, il m'a raconté sa façon de travailler, ses sources d'inspiration, m'a montré ses toiles. Nous avons parlé musique aussi. Une rencontre amicale et simple.
Le projet de Laurence Le Cieux, Conservatrice du Musée d’Evreux était de me demander une création musicale en « Echo » à celle, picturale, de Pierre Célice.
Les goûts musicaux éclectiques de cet homme, le rythme et la musicalité évidents que manifeste sa peinture m’ont d’emblée séduits. Je trouvais dans ce projet, la possibilité d’y exprimer largement toutes ces influences qui nourrissent ma musique.
Tout en gardant une unité, j’ai souhaité donner à ces quatre points sonores (d’une durée d’environ 20’ chacun et tournant en boucle), une tonalité propre.
Le salon vert et le salon jaune m’ont parus évidents. Le vert, où Pierre Célice intervient au plafond serait « teinté » de jazz tandis que pour le jaune où il a peint un mur, le violoncelle apporterait une couleur différente.
J’ai donc commencé à composer des petites pièces piano, basse, batterie et trompette et d’autres pour plusieurs violoncelles. Je les ai enregistrés telles que je les avais écrites avec Johann Lefèvre à la trompette et Hervé Derrien au violoncelle.
Rapidement, il m’est apparu qu’il fallait aller plus loin pour être en écho avec le travail de Pierre Célice. Et c’est sa méthode de travail qui m’a inspirée.
J’ai « explosé » ces pièces enregistrées, gardant des éléments (en supprimant beaucoup d’autres) et re-créant une musique différente à partir de ces « matériaux » existants. Je dois dire que l’informatique est à ce titre un outil vraiment précieux.
salon jaune #2 (extrait)
salon vert #4 (extrait)
salon vert #2 (extrait)
salon vert #3 (extrait)
Pour le chemin de ronde, mon idée était avant tout de jouer sur la stéréo incroyable que propose ce long couloir (40m). pour ce point sonore, je voulais évoquer l’Afrique qui est une des sources d’inspiration de Pierre Célice et aussi qu’on entende sa voix. Je me suis servi de l’enregistrement fait dans son atelier lors de ma 1ère visite.
Là, j’ai joué sur une stéréo très séparée où l’auditeur crée son propre mixage en se déplaçant. L’une des trois pièces du chemin de ronde était au départ une musique d’inspiration africaine avec du m’bira, du marimba et différentes percussions. Puis j’ai demandé Léopold Gnahoré, danseur et musicien ivoirien d’essayé dessus un chant traditionnel que nous avons enregistré. A partir de là, j’ai à nouveau déstructuré et reconstruit, fait des chœurs...
chemin de ronde #3 (extrait)
chemin de ronde #2 (extrait)
Pour le point sonore du rez-de-chaussée, la salle d'art médiéval, mon idée initiale était de glisser des éléments de ce que le visiteur allait découvrir ailleurs dans une masse sonore différente mais lors d’une écoute au musée avec Laurence Le Cieux et Pierre Célice des musiques des salons jaunes et vert, il manifesta son désir que la guitare électrique soit présente (son goût pour Bruce Springsteen, Mink Deville entre autres). J’ai pensé alors qu’effectivement cet instrument pouvait donner la tonalité de cette salle médiévale. Quatre pièces composent donc l’ensemble : la première avec des guitares d’où émergent un solo inspiré de Daniel Givone qui eut la bonne idée de passer à la Frogerie le 25 décembre, une deuxième imaginée comme une respiration avec piano trafiqué. Pour la troisième, là encore les guitares sont présentes, plus planantes mais l’Afrique également avec les djembé de Quentin et des bribes d’un autre chant traditionnel en dida et bété enregistré lors de la séance avec Léopold. Pour conclure, un arrangement différent du 2ème thème pour vibraphone.
salle médiévale #1 (extrait)
salle médiévale #4 (extrait)
Plus de musique et d'images : https://vimeo.com/107559726
J’avais déjà travaillé pour le Musée d’Evreux, réalisant « Sorce », une musique de 20’ pour la salle d’Archéologie. Travailler le son dans un musée est un exercice passionnant mais délicat. Il faut investir l’espace sans le confisquer, autant pour le visiteur que pour les gardiens des salles. J’espère avoir encore ici réussi.
Cette rencontre humaine, artistique avec Pierre Célice, cette aventure « du sol au plafond » me comble dans le plaisir que j’ai des ces « projets croisés », du dialogue qu’ils instaurent entre différentes disciplines artistiques, poussant encore plus loin notre recherche personnelle.
Pierre Célice
Photos: Bruno Maurey Heka Agence Photographique
PRESSE:
(Connaissance des Arts, Arts Three, etc.)
EDITION:
Du sol au plafond
Carte blanche à Pierre Célice
Ouvrage de Norbert Hillaire et Laurence Le Cieux
128 pages, 80 illustrations
24,6 x 28 cm
25 €
La musique enregistrée pour l'exposition fait l'objet d'un CD inséré dans un livret inclus au catalogue.
Pierre Célice, artiste peintre français né en 1932, a exposé ses œuvres à travers le monde, de Paris à Shangaï en passant par Copenhague et Milan. Ses domaines d'expression sont multiples (peinture, sculpture, fresque, dessin intégrant des signes, découpage...), son œuvre s'inscrivant à la fois dans l'héritage européen d'un de Staël ou d'un Hayden, dont il fut l'élève, et en résonance avec celle d'un Pollock qu'il admire, ou avec ceux qui viendront après comme Basquiat ou Keith Haring.Plusieurs toiles de Célice figurent à l'inventaire des collections du musée d'Art moderne de la Ville de Paris, d'autres sont allées alimenter les collections du Fonds national d'art contemporain. L'artiste fait l'objet d'une exposition à l'Ancien Evêché d'Evreux, l'occasion de s'immerger dans son univers riche en connexions, dont certaines sont musicales, où l'ultra-contemporanéité apparaît comme une évidence.
coédité avec le musée d'art, d'histoire et d'archéologie, ancien Evêché d'Evreux
Exposition à l'ancien Evêché d'Evreux du 7 février au 16 mai 2010
Code article
ISBN-9782757203507
parution le 3 février 2010.
Entre peinture et musique.
A propos d'une expérience de création musicale d'Arnaud Coutancier à partir des oeuvres de Pierre Célice. (extrait)
« Il y a chez Célice une volonté de laisser ouverte l’opposition du contrôle et de la liberté, de la composition et de l’improvisation, dans une sorte d’écriture en suspens, profondément rythmée (dans le double sens qu’on vient de voir de ce mot : à la fois écrite telle une partition, et enlevée, comme peut l’être parfois l’exécution d’un morceau de musique), de la toile. Réciproquement, on sent bien, à l’écoute des pièces d’Arnaud Coutancier, que celles-ci procèdent d’un jeu très équilibré entre les hasards de l’improvisation et de la rencontre des musiques les plus diverses, et la nécessité de la composition, ou de la recomposition d’un paysage ou d’un espace musical profondément éclaté. C’est en ce sens que peuvent être trouvées des « correspondances », entre ces deux œuvres : dans le goût pour les surimpressions hétérodoxes, les transferts de formes et de figures relevant d’esthétiques et d’époques très distantes les unes des autres : le schématisme géométrique de certaines cultures d’Afrique, la musique répétitive ou certaines tendances du rock. Dans ces sautes de rythmes (ou d’humeur), dans ces ruptures, quelque chose d’un écart entre musique et peinture continue de se creuser, qui active le champ magnétique de possibles nouvelles correspondances, comme autant de particules dont on observerait le choc dans un accélérateur. »
Norbert Hilaire
Professeur, théoricien de l’art et des technologies.Directeur du département « Art, communication, langages » de l’Université de Nice-Sophia Antipolis.
Exposition AGNES RAINJONNEAU, Musée de Tessé, Le Mans (31 mars-30 mai 2010)
Installation sonore originale d'Arnaud Coutancier.
Prolongation jusqu'au 21 juin
"C'EST QUOI TON PETIT VOYAGE ? "
(avec les enfants de Perseigne) décembre 2008
8’00
Les mots sont des amis récalcitrants quand il faut les écrire… et que l’on a 6 ans !
L’oralité les rend plus abordables et leur assemblage, même maladroit, génère parfois les plus fabuleuses histoires qui soient.
A cet âge-là, « le savoir » a des limites que ne connaît pas « l’imaginaire ».
Mais mobiliser des connaissances fraîchement acquises peut être aussi un jeu, un enjeu s’il s’agit de lui prouver qu’on sait extirper de cet amas de lettres, celles nécessaires pour écrire, sans se tromper, son prénom : Nasrati !
"LA SILHOUETTE DES JOURS "
(rencontres à Perseigne & au théâtre) décembre 2008
20’00
Entre les mots de Saïd Mohamed et « Mot à mot », installation présentée ici, il y eut cet « étrange laboratoire » fait de rencontres riches bien que parfois rapides en octobre dans la Caravane d’Or à Perseigne et en novembre au Théâtre d’Alençon puis d’échanges entre Agnès et moi, souvent à distance et pour finir un travail solitaire en parallèle.
« La silhouette des jours » est le témoignage de cette phase où fusent les mots saisis en plein vol pour traduire l’émotion du moment, où le hasard ne semble curieusement ne pas toujours en être…
" LES MOTS SONT DES OISEAUX...
(QUI SE POSENT SUR LA MAIN QUI SE TEND) ". décembre 2008
50’00
Les mots sont des oiseaux.
Ils voyagent.
Saïd Mohamed a permis (offert) que les siens s’envolent ici, non pas en grandes bandes migratoires mais en solitaires, se laissant apprivoiser par vos mains.
Mots
à la fois source & médium.
Puis qu’ils repartent,
chargés d’émotions nouvelles
vers d’autres oreilles,
vers d’autres yeux,
vers d’autres mains
chanter une musique nouvelle.
" LA COULEUR DES VISAGES" février 2008
36'00
Dans la caravane,
passant doucement
la barrière des lèvres,
d'abord timides,
les mots
se font confiants,
intimes,
ouvrant de nouveaux espaces
secrets, magiques,mystérieux...
Et les visages
se font paysages
traversés
d'arcs-en-ciel.
A.C
spectacle musical et poétique autour de l'oeuvre littéraire de PATTI SMITH. Juillet 2009
avec Solène Comsa, MarieGaultier & Arnaud Coutancier / collectif Piment, Langue d'oiseau
cabarétude en six épisodes, crée entre octobre 2008 & septembre 2009
"TRANSHUMANCES"
à la Scène Nationale d'Alençon
installation en collaboration avec la plasticienne Agnès RAINJONNEAU
Théâtre d'Alençon du 5 janvier au 5 février 2009
photos: Arnaud Coutancier
Musée des Beaux-Arts d'Evreux
(novembre 2007)
"Sorce" création sonore et musicale pour la salle consacrée à l'archéologie.
Commencée en juin et terminée en septembre, la musique fut remixée en fonction de l'acoustique de la salle le 15 novembre.
La commande de Laurence Le Cieux, conservatrice du musée, était que l'on trouve dans cette musique les traces du passé tout en restant dans une création contemporaine.
Je me suis efforcé à ce qu'elle soit un accompagnement pour le visiteur, sans être prégnante, une musique circulaire de 32 minutes qui se boucle naturellement, les éléments sonores du début se retrouvant à la fin. Sons de pierre, de terre, de métal, piano acoustique ou trafiqué, sons de synthèse et voix constituent la matière sonore principale. J’ai opté pour travailler la stéréo dans la profondeur de cette salle de 440 m2. Le dispositif sonore a été conçu avec François Dussollier et installé par lui-même et la société Bande Annonce Productions.
Plan dispositif sonore Evreux-2.pdf
3 extraits sonores : 1'58 / 4'15 / 6'45
Merci à Quentin & Jonas pour leur collaboration à l'enregistrement du "chant des cailloux".
Plus de musique et d'images : https://vimeo.com/107460595
photos: Arnaud Coutancier
Dans le cadre de l'exposition colective
(Marie-Noëlle Deverre, Elisa Fiasca,
Michel Froger, Agnès Rainjonneau)
Le Chemin d'Iris
du 5 au 29 mars 2008 (Médiathèque, Alençon) :
les « Gris-gris »
d’Agnès Rainjonneau
création musicale et sonore pour l’installation d'Agnès Rainjonneau
Musique Arnaud Coutancier
nagori : Quentin Coutancier
udus : Quentin & Arnaud Coutancier
bébés : Frédéric & Margot
enfants : maternelle de St Pierre des Nids
4 extraits
Gris-gris # 1
Gris-gris # 2
Agnès Rainjonneau est une artiste qui me touche profondément par la force et la sensibilité extrême qui émanent d'elle et de son travail.
Cette oeuvre réalisée pour l'exposition Le Chemin d'Iris est une première étape dans ce travail évolutif sur l'objet/parole, objet/mémoire, objet/rêve, objet/intimité, objet/secret, objet/révélateur...
Continuer de l'accompagner de mes univers sonores, de mes musiques dans cette création est pour moi une perspective passionnante.
A.C
Contributions diverses
Rose Lang (Australia)
Yomnich Remix (2011)
The piece has had some good feedback and was played on Radio National's Sound Quality on 28 January along with the original Yomnich piece by Masonik.
http://www.pool.org.au/users/idea
The Sanction (U.K)
Rock
sur leur 1er album paru en 2009
Superpancho (Allemagne)
Pop Hardcore
sur leur album paru en décembre 2008
bject (Brésil)
online synthetic band
b.berg & caroline rheinheimer
sur leur album "bleeding cute"
TVC (Pays Bas)
Valley of capsules
Playtime- With a vengeance !
Court métrage d'animation de Florent Leibovici.
Travis Morgan (U.S.A)
philosopher, poet, musician, phonographer, web designer, artist, and a computer specialist
People in Peril (Slovaquie / Afghanistan)
Nathan Lively
Août 2008
Participation à un spot radio pour une ONG de Slovaquie, People in Peril afin de promouvoir un programme nommé "Back to school" de scolarisation des enfants en Afghanistan et réalisé par Nathan Lively, ingénieur du son & musicien slovaque.
Voix par Jana Kirscher
School’s courtyard by Arnaud Coutancier
School kids walk by Makosan
Electric school bell by John Sauter
"Back to school", spot radio slovaque
Die Wunschmaschinen (Suisse / Allemagne)
Marcus Maeder
Surround Play
DIE WUNSCHMASCHINEN
Based on Anti-Oedipus: Capitalism and Schizophrenia I by Giles Deleuze and Félix Guattari. Cast: Antonin Artaud, Hélène Barat, Ivan Chtcheglov, Guy Débord, Eliza, Sigmund Freud. Music based on Kraftwerk, Velvet Underground, Nick Cave and Richard Wagner.
The Desiring-Machines
The desiring-machines are in us. In the aftermath of 1968, they embodied the unconscious in a world fundamentally affected by technology for the philosopher Gilles Deleuze and the psychiatrist Félix Guattari. An unconscious, which is not seen as a theatre of symbolic representations – criticism belonged to psychoanalysis – but more, politically understood, as a productive factory. The productive, reality-producing desires are desiring-machines; they are our desires in the interaction with the world. The desiring-machines are a critical affair: the market, the media and politics know how to use the desiring-productions; in its delimitation, psychiatry treats them as illness. The machines splutter, overheat, break down, and, again and again, break up into new structures of a schizophrenic, capitalist society, without ever having realised themselves.
One who sets off on his own in order to liberate his desiring-machines is the Schizo. We roam with him through the psychogeography of a city where he encounters others who have, in their social and creative delineation and delimitation, themselves become revolution: eccentrics, schizophrenics, artists and writers – existences on the thin line between passion and pathology.
The play is performed in acousmatic form (a loudspeaker performance) using Ambisonics technology,
a special surround sound system that can create three-dimensional spatial sounds.
Direction, Music: Marcus Maeder. A production of the Institute for Computer Music and Sound Technology, Zurich University of the Arts, Music Department.
Billion Mind (Tim Gallivan)
the streets are dark and the gangs are loose
bourgeoisie peering out the shades
the upper class are sleepin snugly in their beds
gorged on armani and tv
a billion minds
with jaded souls so weak
a billion minds
just wastin time
the night is still and their souls are dank
some are dim and some are supermen
countless spirits dangling down from our strings
human marionettes unaware
a billion minds
with jaded souls so weak
a billion minds
just wastin time
projets abandonnés...
Dans tout parcours artistique, il y a des projets abandonnés au bord du chemin, faute de temps, faute de trouver les partenaires auprès de structures qui pourraient financièrement aider à les mettre en oeuvre ou les porter d'un point de vue logistique...
Abandonner un projet en route est toujours une décision difficile à prendre car cela intervient après des heures et des heures de réflexion, de recherche, de lecture, de travail sur le plateau.
Alors évidemment, il y a les regrets de ne pouvoir aller au terme d'une création qui sont longs à se dissiper. Puis vient le temps où ne subsistent que les moments agréables passés avec ceux qui ont partagé ce début d'histoire avec enthousiasme. Comme "Oyapock", "Gardez de vous abuser tous" fait partie de ces projets remisés aux limbes mais qui m'ont enrichi à plus d'un titre.
"Gardez de vous abuser tous"
Pour la Nuit des Musées 2006, Claudine Orvain et Arnaud Coutancier ont proposé au Musée d’Evreux (Eure), une première mouture, assez courte, d’une formule qui a tout de suite suscité l’intérêt des spectateurs.
Les deux parties de ce petit spectacle -l’une avec des airs de cour du 17èmesiècle de Jean-Baptiste Besard, Pierre Guédron, Michel Lambert et Estienne Moulinié, donnée dans une salle consacrée aux 17ème & 18ème et l’autre sur une création musicale d’Arnaud en hommage au peintre Brion Gysin, dans l’une des salles d’art contemporain- n’avaient à priori aucun rapport entre elles, sinon la peinture, la danse et le chant.
Joués plusieurs fois durant l’après-midi, ces « aller-retours temporels » loin d’être dérangeants recelaient un goût aussi étrange qu’agréable.
Cette expérience, leur a donné envie de pousser plus loin cette idée où se frottent deux époques que tout semble opposer.
Et pourtant, en y regardant de plus près….
Gardant la structure initiale -17ème et création contemporaine- ils développent aujourd’hui chacune de ces parties sur le thème (induit par les textes magnifiques de ces airs du 17ème), de la relation amoureuse.
Chanté, joué, dansé, comment évoquer le désir, la séduction, l'amour ou l'anamour, avec poésie et humour, tout en faisant en douceur, un bond de quatre siècles...
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« La plupart des maux de notre société pourraient être guéris par l’information.. Mais puisque nous sommes continuellement désinformés par les médias, nos choix sont donc en toute logique irrationnels. C’est cela que je qualifie d’ignorance. Des gens intelligents, privés des vraies données. »
Frank Zappa
15:05 Publié dans Danse, Film, marionnette, musée, Musique, Théâtre & +, peinture, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arnaud coutancier, musée, pierre célice, agnès rainjonneau, danse, musique, théâtre, ionesco, spectacle jeune public, jonas coutancier, mathilde gabriele, petite enfance
28/03/2009
THEÂTRE DE L'ECHAPPEE
Depuis 1992, Arnaud Coutancier collabore régulièrement par ses créations musicales et sonores, et parfois plus, avec le Théâtre de l'Echappée :
"La Douce" de Dostoïevski /traduction André Markowicz
création 1992
mise en scène F Béchu
tournée à Riga et Saint- Petersbourg
"La Comédie des Vanités" de Elias Canetti /Traduction de François Rey
création 1994
mise en scène F Béchu
La Comédie des Vanités (extrait)
"Mendel Schainfeld, le deuxième voyage à Munich"
création 1995
La voix de Mendel Schainfeld est passée par Arte. HD Grabe a recueilli en 1973 un témoignage inattendu . Mendel raconte sa vie : l' enfance polonaise dans l'admiration de la culture allemande, la déportation incompréhensible, le retour à la vie "normale". Quelques extraits d'autres témoignages complètent ce récit.
F Béchu & A Coutancier
Toujours en tournée, la 700ème a été donnée en novembre 2005.
Mendel Schainfeld (extraits)
"Journal d’une apparition" d’après Robert Desnos
création 1995
mise en scène F Béchu
"Ubu dans sa ville"
"Ionesco Trois Fois ou la pièce cachée d’Eugène"
création 1996
"Mesdames et messieurs les voyageurs, nous allons nous arrêter ici un instant. Etant donné la longueur du trajet à parcourir nous avons prévu quelques instants d'arrêt afin que vous puissiez vous laver les mains dans le ruisseau qui murmure si gentiment à vos pieds." Un montage pour quatre acteurs de passages connus et mal connus de l'oeuvre de Ionesco.
Ionesco Trois Fois (extrait)
"Le Cheval Caillou"
création 1997
Comédie burlesque de Pierre Halet dans laquelle le Cheval Caillou, mi-homme, mi-cheval se retrouve au gré des événements : Cheval du boulanger, Cheval de cirque, Cheval de riche, Cheval de course, Cheval utile de guerre et enfin ... Cheval céleste. Avec une douzaine d'acteurs, six danseurs dans des chorégraphies de Claudine Orvain.
Le Cheval Caillou (extrait4)
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"Bouvard & Pécuchet" de Gustave Flaubert.
création 1998
Deux copistes qui vivent dans l'ennui, se rencontrent par hasard. Ils se découvrent des goûts communs et des envies communes. Grâce à un héritage, ils partent à la campagne et cherchent dans les livres la vérité de toutes les sciences. Malgré leurs échecs, ils découvriront le plaisir d'être.
"Les aventures de Loufock Holmès"
création 1999
"Je commence à comprendre !" Voilà la phrase-clé du spectacle ! Mais comprendre quoi? Les crimes? Ils sont faits! Leurs auteurs? Ils sont fictifs! Les situations? Elles sont tout à fait loufoques. Un spectacle à voir en famille, un clin d' oeil aux grands burlesques du XXème siècle .
"Ulysse et le vent propice"
création juillet 2001 Avignon
Enfermé dans son mythe, Ulysse, le héros de la guerre de Troie s’ennuie. Pénélope est morte et son fils Télémaque va partir. Même les charmes de la blonde Euryclée ne le tirent plus de sa langueur. Alors, neuf ans après son retour à Ithaque, il décide de s’embarquer vers de nouvelles aventures. De souffrances en souffrances, toujours plus solitaire, l’éternel errant connaîtra enfin les limites de l’existence.
Ulysse et le vent propice (extrait 1)
Ulysse et le vent propice (extrait 2)
Ulysse et le vent propice (extrait3)
"Le Jardin Imparfait"
création octobre 2003 à Allègre et au Puy en Velay
Texte et mise en scène de François Béchu, librement inspiré par la vie et l'oeuvre de Germaine Tillion
"Montedidio" de Erri de Luca
création novembre 2003 à Paris
adaptation et mise en scène de François Béchu
Montedidio (air traditionnel / arrangement A.coutancier)
"L’Homme dit à la guerre"
création mai 2004 dans le cadre du 60ème anniversaire du débarquement en Normandie en collaboration avec Le Mémorial pour la Paix de Caen et La Bibliothèque Départementale de Prêt de l’Orne
"Une petite PRUP ?"
création 2006, en collaboration avec le Varsågod och sitt teater (Stockholm)
"Monsieuye Jarry"
création 2007, Nouvelle aventure avec le théâtre de l'Echappée et qui plus est, sera la 1ère création dans le nouveau théâtre de Laval.
"Oyez, oui, ouis" musique: A.Coutancier / paroles: F.Béchu / chant: Françoise Tomeno, piano: Mélanie Renaud
"Dans la nuit des temps" musique: A.Coutancier / paroles: F.Béchu / chant: Sophie de Bourgues, piano: Mélanie Renaud
"Comme le fait la poule"
création 2009, Un feuilleton théâtral en six épisodes se passant dans et sur... une boite d'oeuf !
Quel cirque ! (A.Coutancier)
"Contes 1 & 2" de Eugène IONESCO avec Claudine Orvain, Arnaud Coutancier & François Béchu (voir détail et extraits sonores sur réalisations récentes )
création 2010
Plus d'infos ? cliquez là :
10:00 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arnaud coutancier, musique, théâtre, mendel schainfeld, théâtre de l'échappée, jarry
02/12/2004
Cie LE TRIMARAN
Depuis plus de 10 ans, je compose des musiques de chansons pour les spectacles du Trimaran et partage sur le terrain quelques unes de leurs aventures. Outre le plaisir que j’ai de travailler avec cette véritable compagnie, j’apprécie l’intérêt de leur travail auprès des jeunes. A.C
L’association socioculturelle "Le Trimaran" a été créée en 1993 pour répondre à une demande de prévention différente des actions menées auparavant.
A l’initiative de personnes venues du monde du spectacle et du secteur de l’animation, la compagnie mène depuis une démarche éducative et artistique en collaboration avec les partenaires concernés (les villes [action sociale, prévention jeunesse, affaires culturelles], les lycées, collèges, universités, centres de formation, les centres culturels, maisons de la culture et les centres de vacances et de loisirs).
Stéphane Tournu-Romain (à g.)
avec Raymond Domenech et Quentin (à dr.)
La troupe crée principalement des spectacles dits de proximité à vocation ludique et pédagogique. Le monde et l’imaginaire sont suffisamment riches pour servir de support préventif, à la condition d’observer une grande rigueur dans le montage et la méthodologie de ces actions.
La particularité de ces spectacles est qu’ils sont interprétés par des collégiens, lycéens et étudiants des lieux visités.
L’objectif est de permettre à des jeunes de s’exprimer au travers de différentes activités artistiques (théâtre, chant, chorégraphie, musique) sur des thèmes actuels.
L’action du Trimaran se concentre essentiellement sur la prévention et la sensibilisation (tolérance, exclusion, sida, violence, écologie...) et le désir d’investissement des jeunes, en relation avec la spontanéité de leur âge qui leur permet d’éprouver le besoin de s’investir dans des actions justes et prioritaires.
« Eh bien, personne naît parfait »
décors : Virginie Péron et Christophe Cousteix
chansons : Arnaud Coutancier
Dans un décor urbain, une ville en proie aux doutes face aux exclus. Ils ne sont pas vieux, ils ne sont pas jeunes non plus, on ne les voit pourtant pas. Ou personne ne veut les voir !? Pourtant, ils ne sont pas tristes, bien au contraire. Ils sont pleins de vie, de lucidité. Un homme, une femme. Deux étrangers qui vont apprendre à ce connaîtrent. A se reconnaître. Durant deux jours, durant deux nuits. Elle est Ecossaise par sa mère, Européenne convaincue, son père est du Sud Ouest. Lui est Français de la Lozère. Avec un peu de sang Espagnol, il est vrai. C’est loin la Lozère, presque au bout du monde pour bon nombre de gens. C’est pourtant son identité, enfin son identité, il ne sait plus trop ou il en est. Question d’époque ! A leurs propres cultures, il leur faut intégrer celle d’aujourd’hui plus facilement floue. La France du XXI ème siècle ne reconnaît plus ses enfants. On assimile mal. Cela va-t-il trop vite ? Sans doute. On cherche des mots pour expliquer. L’intégration n’a plus sa raison d’être. Exclus par leur propre patrie, s’ils s’en trouvent une. Exclus socialement, même s’ils veulent bien croire que ce n’est que momentané. Ils travaillent tous les deux. Lui, fait la plonge dans un cabaret. Son désir : gravir les deux étages qui le séparent de la scène. Son patron le lui a promis : un jour qu’il a dit ! Elle est intermittente, elle chante parfois dans des comédies musicales, fait des choeurs sur des disques. Ils gagnent à peine le smic mais aujourd’hui, dans une mégapole, c’est difficile de se loger même avec un petit salaire. Des dossiers pour acquérir un logement, çà fait bien quelques années qu’ils en ont monté. Dans une langue bien française, même avec un léger accent tiens ! Ensemble, ils vont conjuguer « pas de chance » et « lucidité » pour tenter de remettre l’humain à sa vraie place. A celle qu’il ne devrait jamais perdre de vue. Comme une parole d’espoir. Comme pour s’en sortir. Comme pour se construire un avenir… En chansons et avec une pointe de dérision à laquelle ils s’accrochent. L’espace d’un moment dans un monde qui pourrait être le nôtre…
mise en scène : Stéphane Tournu-Romain
avec Kat Pratt & Arnaud Coutancier
« La légende du Front Populaire »
de Stéphane Tournu-Romain.
décors : Virginie Péron et Christophe Cousteix
arrangements chansons : Zacharie Pacey
Une vieille radio s’égosille sur la voix de Léon Blum.
Dans le bar, deux hommes, le cafetier et un ouvrier qui rentre de son travail à vélo parlent de leurs vies, traversées par les évènements du Front Populaire.
Avec enthousiasme, humour et tendresse le spectateur revit à travers eux 1936 et les grandes réformes : les congés payés, l’institution des conventions collectives, la semaine de 40 heures…
Le cafetier est mélomane à ses heures. On le surprend à chanter quelques chansons de l’époque.Sur la vieille radio, on retrouve les voix de Blum, Marthe Louis-Lévy, Maurice Thorez…
mise en scène : Stéphane Tournu-Romain
avec Arnaud Coutancier et (en alternance) Aubert Fenoy et Jean-Philippe Delpech.
Le disque
En 1996, Le Trimaran décide d'enregistrer avec des jeunes de 15 ans rencontrés au fil des créations, les chansons composées pour les spectacles "Plus haut que la légende", "Larme de sang" (Unesco, Sid'action Zénith de Paris) et "L'audace d'y croire" (Téléthon 1995) dont voici quatre extraits :
"Je te promets" (paroles Stéphane Tournu-Romain / musique Arnaud Coutancier)
avec Stéphane Tournu, Sandrine Sannier, Camille Devin, Arnaud Coutancier & Christophe Cousteix.
"J'ai bien regardé" (paroles Stéphane Tournu-Romain / musique Arnaud Coutancier)
avec Camille Devin & Arnaud Coutancier.
"Ailleurs" (paroles Stéphane Tournu-Romain / musique Arnaud Coutancier)
avec Camille Devin & Arnaud Coutancier.
"L'audace d'y croire" (paroles Stéphane Tournu-Romain / musique Arnaud Coutancier)
avec Sandrine Sannier, Camille Devin, Arnaud Coutancier, Christophe Cousteix, Julien Le Postec & Cécile Meunier
CD TRIMARAN n°9360
enregistré en octobre 1996 au studio HOT LINE par Louis Limpaler
guitares, synthés, percussions, arrangements : Arnaud Coutancier
14:50 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arnaud coutancier, musique, théâtre, cie le trimaran